Le monde éducatif est le principal public cible du projet CL.A.I.mate. Nous avons demandé à Michalis Kalogiannakis, professeur associé au Département d’éducation spécialisée de l’Université de Thessalie, comment ce projet peut les aider à gérer le développement de l’IA et son introduction dans l’éducation.
Q : Vous êtes en contact permanent avec des enseignants (actuels et futurs) en raison de la spécialisation de votre département. Comment gèrent-ils le développement de l’IA et comment perçoivent-ils son impact sur leur travail ? Que pensez-vous que CL.A.I.mate peut réellement leur apporter ?
RE : L’intelligence artificielle (IA) est sans aucun doute l’un des sujets les plus fascinants pour les enseignants, actuels et futurs. Leur intérêt s’explique par le fait que l’IA peut non seulement apporter une valeur ajoutée considérable à des tâches aussi complexes et complexes que la création de programmes et l’adaptation des techniques d’enseignement, mais aussi constituer le meilleur moyen d’aider les élèves ayant des besoins particuliers. Cependant, ils sont très préoccupés par le risque de perdre leur emploi au profit des machines, ainsi que par l’aspect éthique de la question et la fiabilité des informations qu’ils reçoivent. L’opinion des enseignants sur le sujet est corroborée par des recherches concrètes : ils sont convaincus que l’IA peut être plus bénéfique si elle est utilisée en complément de leur propre enseignement, plutôt qu’en remplacement. En bref, les enseignants voient ce changement radical à l’échelle mondiale comme un moyen d’améliorer le système éducatif, et non comme une menace, surtout s’il est perçu avec une pointe de scepticisme et étayé par des informations issues d’autres domaines de recherche scientifique. Des initiatives comme Cl.AI.mate, qui améliorent la qualité de l’éducation climatique, donnent du pouvoir non seulement aux enseignants d’aujourd’hui et de demain, mais aussi aux élèves, car ils peuvent désormais transformer leurs préoccupations en une source d’énergie pour promouvoir le changement et façonner l’environnement éducatif, ce qui se traduit automatiquement par une volonté collective de créer un monde meilleur et plus durable pour tous.
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